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Quelque 2 000 cantons (sur environ 4 000) votaient dimanche dernier pour le premier tour des élections cantonales, les dernières avant l’application de la réforme des collectivités territoriales. L’abstention a été très forte, dépassant les 55 %, un record pour ce scrutin local destiné à élire les conseillers généraux.

 

Au niveau national, le Parti socialiste est sorti largement en tête avec presque 25 % des voix, tandis que l’UMP a connu un important recul, à 17 % des voix. Le parti de la majorité présidentielle est talonné par le Front national (15 %), qui est parvenu à se hisser au second tour dans 402 cantons (contre 276 en 2004). Si le PS a appelé à voter UMP en cas de bataille UMP-FN, le parti majoritaire n’a pas donné de consigne de vote, mettant dos à dos le « front républicain » et le Front national… ce qui a créé la cacophonie en son sein.

 

C’est en rentrant de la soirée électorale des cantonales qu’un maire a été abattu chez lui, dimanche en Corse. Proche de Paul Giacobbi, le président de la Collectivité territoriale de Corse (CTC), Dominique Domarchi venait d’être mis en examen dans une affaire de marchés publics truqués.

 

Après les « Français qui ne se sentent plus chez eux », Claude Guéant a de nouveau provoqué des polémiques cette semaine. Le ministre de l’Intérieur a déclaré que les usagers des services publics ne devaient pas, comme les fonctionnaires, porter de signes religieux ni manifester une quelconque préférence religieuse… Devant les nombreuses critiques, il a maintenu ses propos et a dénoncé un « procès en sorcellerie ». Il préparerait un « Code de la laïcité ».

 

Claude Guéant s’attaque aux signes religieux par BFMTV

Autre boulette : l’évocation d’une « croisade » contre la Libye, dont Nicolas Sarkozy aurait pris la tête. Alors que les alliés s’évertuent à ne pas accréditer la thèse d’un choc Occident-monde arabe, cette sortie était malvenue – il l’a lui-même reconnu ensuite. Pour régler ses problèmes de communication, Claude Guéant a décidé de s’entourer de plusieurs porte-parole.

 

Pas de croisade, donc, mais des raids aériens de la coalition qui se sont poursuivis cette semaine en Libye, et notamment à Tripoli, la capitale. Un accord a été trouvé pour que l’Otan soit chargé de la zone d’exclusion aérienne mais pas des frappes aériennes. En parallèle, la France et la Grande-Bretagne vont tenter de relancer la piste diplomatique. Car sur le plan international, l’opération « Aube de l’Odyssée » (ou « Harmattan » pour la partie française) ne fait plus l’unanimité, certains pays l’accusant de sortir de son cadre légal, prévu pour « protéger les populations civiles ».

 

Pourtant, sur le terrain, les civils sont encore largement menacés par les forces pro-Kadhafi, qui n’hésitent pas à commettre des exactions. L’armée libyenne a bombardé l’hôpital de Misrata avant d’occuper une partie de la troisième ville du pays, mercredi. La Libye a accusé la coalition d’avoir tué une centaine de civils lors de ses bombardements. Le gouvernement français a nié cette affirmation.

 

Les manifestations ont pris de l’ampleur cette semaine en Syrie. Mais la répression a été particulièrement violente à Deraa, dans le sud du pays, où une centaine de personnes ont été tuées par les forces de l’ordre, mercredi. Le lendemain, ils étaient 20 000 dans les rues de la ville à assister aux funérailles. La contestation s’est étendue à d’autres villes, dont Damas, la capitale. Le gouvernement de Bachar el-Assad a promis des réformes.

 

Au Yémen, le président Ali Abdallah Saleh s’est dit prêt à céder le pouvoir à « des mains sûres » pour justement éviter un bain de sang. Peu avant, des tractations avec le général dissident Mohsen Ali al Ahmar avaient échoué. Vendredi, des centaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de la capitale, Sanaa, lors de deux manifestations, l’une pour et l’autre contre le président Saleh. Au moins 52 manifestants sont morts dans des affrontements.

 

Au Maroc, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche dernier malgré les réformes annoncées par le roi. Les manifestants ont ainsi voulu maintenir la pression sur le gouvernement et ont dénoncé les injustices sociales et économiques ainsi que le manque de liberté.

 

Un attentat a frappé la gare routière de Jérusalem, mercredi, causant la mort d’une personne et en blessant une trentaine d’autres. Il s’agit du premier dans la capitale israélienne depuis 2004. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a violemment répliqué en ordonnant des raids contre Gaza. Le dangereux engrenage était lancé : en représailles à ces raids et malgré les appels au calme du Hamas, des groupes armés palestiniens ont lancé des roquettes et des obus sur Israël, qui s’est fait plus menaçant encore.

 

Autre menace d’un genre différent au Japon, où la situation est encore « imprévisible » (dixit le Premier ministre, Naoto Kan) dans la centrale nucléaire de Fukushima. Le refroidissement des réacteurs en fusion est en cours mais pourrait durer un mois. C’est désormais le réacteur n°3 qui inspire l’inquiétude car il ne serait plus étanche ; trois employés de la centrale y ont été irradiés jeudi. Des niveaux de radioactivité anormalement élevés ont été détectés dans des légumes cultivés à proximité de Tokyo. De nombreux pays ont suspendu l’importation de certains produits alimentaires en provenance des zones potentiellement irradiées. Le bilan du tsunami, lui, ne cesse de grimper : plus de 10 000 personnes ont péri et 17 000 autres sont encore portées disparues.

 

Elizabeth Taylor est elle aussi portée disparue pour toujours. L’actrice anglo-américaine est décédée mercredi d’une insuffisance cardiaque à l’âge de 79 ans. Figure célèbre du cinéma hollywoodien dans les décennies 1960 et 1970, elle a joué dans de nombreux films dont « La Chatte sur un toit brûlant » (1958) et « Cléopâtre » (1963). L’actrice aux yeux violets a obtenu de nombreuses récompenses, commes ces des Oscars de la meilleure actrice, le premier en 1961 pour « La Vénus au vison », le second en 1967 pour « Qui a peur de Virginia Woolf ? ». Elizabeth Taylor s’était également fait connaître pour sa personnalité extravagante, son engagement contre le Sida… et une vie sentimentale assez compliquée.

 

 

En cyclisme, l’équipe de France de vitesse par équipes a été médaillée d’or mercredi à Apeldoorn, aux Pays-Bas. Elle a ainsi récupéré son titre perdu l’an dernier contre l’Allemagne. En vitesse individuelle, Grégory Baugé a été sacré champion du monde pour la troisième fois consécutive.

 

En natation, le champion olympique français du 100 mètres nage libre, Alain Bernard, n’est pas parvenu à se qualifier pour les Mondiaux de Shanghai. Il a terminé 4e de la course qualificative – de très haut niveau – lors des championnats de France, vendredi à Strasbourg, derrière Fabien Gilot, William Meynard et Yannick Agnel. En 50 mètres, Frédérick Bousquet s’est qualifié avec la meilleure performance mondiale de l’année. Une victoire sous pression alors qu’il est en conflit avec la fédération, celle-ci refusant que son entraîneur australien l’accompagne lors des compétition internationales.

 


 

EN BREF

 

En France…

 

 

 

 

 

 

 

 

Le meilleur du francophonissime par jeuxde20heures

 


 

 

Dans le monde…

 

 

 

 

 

 


 

Dans les sports…

 

 

 

 

  • Hubert Velud, l’entraîneur du club de football de Créteil (troisième division), a été tabassé chez lui, dans la nuit de vendredi à samedi derniers. Ses choix sportifs seraient la cause de l’agression…


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