NICOLAS BAY
La cellule du Vrai du faux a voulu vérifier ces informations.Les journalistes de France Info ont tout d’abord consulté les données de Seafish, un organisme public britannique « soutenant l’essor de l’industrie des produits de la mer ». Selon les chiffres de ce-dernier, c’est 75 % de la pêche britannique qui part vers l’Union européenne en 2020. Un chiffre par rapport à celui donné par Nicolas Bay. La France fait office de partenaire privilégié du Royaume-Uni dans ce domaine : 30 % des poissons anglais sont ainsi exportés vers l’Hexagone.
Quant à l’accès libre des Britanniques au marché européen, il est en effet bien stipulé dans l’accord de commerce signé en avril 2021 entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, comme l’affirme Nicolas Bay. Malgré cela, des droits de douane pourraient être instaurés par l’UE si, comme le dit la France, la Grande-Bretagne limite l’accès à ses zones de pêches aux pays européens.
Les propos de Nicolas Bay sont donc imprécis.