Nicolas Demorand a annoncé jeudi 13 février sa démission de la présidence du directoire de Libération, alors que le journal est plongé depuis plusieurs semaines dans une profonde crise interne. La semaine dernière, les actionnaires ont dévoilé un projet communément nommé "Libéland", visant à transformer le quotidien en marque déposée, autour de laquelle des espaces culturels, restaurants, réseaux sociaux, bar et plateau télé devraient se développer. Pour les salariés, qui subissent les conditions financières difficiles d'un journal qui perd de plus en plus de lecteurs, concentrer les financements sur tout autre chose que le journalisme était inacceptable. Le plan de développement des actionnaires préconise aussi une réduction de la masse salariale, alors que le journal est endetté d'environ 6 millions d'euros. Les ventes en kiosques ont chuté de 28,8% en 2013.

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La Cour des comptes a dévoilé, mardi 11 février, son rapport public annuel dans lequel sont épinglés le déficit public et la croissance de la dette ainsi que des dysfonctionnements dans la gestion de certains services publics. Pour le  président de la Cour des comptes, Didier Migaud, il existe "un risque significatif" pour que le déficit public de 2013 dépasse l’objectif défini de 4,1% du PIB. Il préconise un redoublement de l’effort pour réduire la dette dans les trois ans à venir. Dans leur rapport, les magistrats pointent notamment le cas des billets gratuits pour les agents de la SNCF et leurs familles (environ 800 000 personnes), qui "pose problème". De même, le ministère de l’Agriculture est visé pour des insuffisances  dans les contrôles en matière de sécurité sanitaire de l’alimentation.

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L’économie française a enregistré une croissance de 0,3% du PIB au quatrième trimestre 2013, soit un peu mieux que les 0,1% initialement prévus, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés vendredi par l'Insee. Au total, la croissance aura été de 0,3% en 2013, permettant au PIB français de retrouver son niveau de 2008. 

Le Parlement a adopté mercredi 12 février la proposition de loi des centristes de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) visant à reconnaître le vote blanc. Cette loi rentrera en vigueur le 1er avril 2014 et ne s'appliquera pas aux municipales du 23 et 30 mars. Elle prévoit que les bulletins blancs seront désormais comptés séparément des bulletins nuls, sans pour autant influencer les résultats puisqu'ils ne seront toujours pas comptabilisés comme des suffrages exprimés. Cette reconnaissance, revendiquée de longue date par les défenseurs du vote blanc, ne modifiera pas les seuils électoraux nécessaires pour atteindre la majorité absolue ou pour se tenir au second tour d'un scrutin, par exemple. Les prochaines élections européennes, qui se dérouleront en juin, seront le premier scrutin pour lequel cette nouveauté s'appliquera.

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Le bureau du Sénat a levé l'immunité parlementaire de Serge Dassault, mercredi 12 février, afin qu'il puisse être interrogé par la justice dans le cadre d'une affaire d’achats présumés de voix. Le vote des sénateurs, qui s'est effectué à main levée, a recueilli les voix des 14 parlementaires de gauche tandis que leurs homologues de l'UMP se sont abstenus. Sénateur UMP, patron de presse et industriel, Serge Dassault a été entre 1995 et 2009 maire de Corbeil-Essonnes. C'est durant cette période qu'il est soupçonné d'avoir instauré un système d'achats de votes, principalement celui de l'électorat populaire, pour assurer sa réélection. En 2009, le conseil d'Etat avait d'ailleurs annulé cette réélection pour dons d'argent. Il s'agit de la troisième tentative de levée d'immunité de Serge Dassault, la première ayant eu lieu en juin 2013 mais rejeté par le Sénat pour raison de procédure. Plus récemment, le 8 janvier 2014, le refus de la levée avait été soutenu par au moins deux voix de sénateurs de gauche, ce qui avait provoqué une polémique, alors que le scrutin se déroulait à bulletin secret

• Lire "Affaire Serge Dassault : 5 questions pour comprendre" sur LeMonde.fr
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Le tribunal correctionnel de Paris a condamné lundi 10 février Denis Gautier-Sauvagnac à trois ans de prison, dont deux avec sursis, dans l'affaire de la "caisse noire" de l'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie (UIMM). L’ancien patron de la puissante fédération, membre du Medef, était mis en cause pour avoir détourné quelque 16 millions d'euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l'Epim, une structure d'entraide créée en 1972 par l'UIMM pour apporter "un appui moral et matériel" à ses adhérents subissant un conflit du travail. L'ancien leader patronal, reconnu coupable d'"abus de confiance et de travail dissimulé" a également été condamné à verser une amende de 375.000 euros. 

• Lire "Versements de l’UIMM aux syndicats : ce que les enquêteurs ont établi" sur LesEchos.fr

Le président de L'Arche de Zoé, Eric Breteau, et sa compagne Emilie Lelouch, ont été condamnés vendredi 14 février, à deux ans de prison avec sursis, par la cour d’appel de Paris. Ils avaient tenté, en 2007, d'exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour. Poursuivi pour "escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire à l’adoption et tentative d’aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situations irrégulière", le couple avait, en première instance été condamné à trois ans de prison dont deux ferme ainsi que 50 000 euros d’amende.

• Lire "L’affaire de l’Arche de Zoé en dates" sur Libération.fr

Suite aux opérations escargots en région parisienne, menées par des taxis depuis lundi 10 février, pour protester contre la concurrence, qu’ils jugent déloyale, des voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC), Matignon a décidé de réagir. Le gouvernement a décidé jeudi 13 février de "reporter" toutes les réunions de la commission d'immatriculation des VTC jusqu'à la fin de la médiation menée avec les syndicats de taxis. L’annonce a permis de mettre fin, pour le moment, au mouvement de grève.

• Lire "Taxis : l'intersyndicale appelle à cesser la grève après un geste du gouvernement" sur LeMonde.fr

Le réseau de librairies Chapitre a définitivement baissé le rideau lundi 10 février. Le réseau était en liquidation judiciaire depuis le 2 décembre. 34 librairies ont trouvé repreneurs, soit 750 emplois sauvés, contre 24 établissements fermés définitivement, pour 434 pertes d'emplois au total. Un plan social sera mis en place pour le personnel non repris, mais la CGT, premier syndicat des Librairies Chapitre, a appelé les salariés à occuper les magasins non repris pour obtenir des garanties d'indemnités. De son côté, le président du réseau, Michel Rességuier, a annoncé qu'il n'y aurait pas d'indemnités supra-légales faute de trésorerie.

Le Conseil d’Etat a annulé, mercredi 12 février, l’ouverture des magasins de bricolage le dimanche, jugeant qu'il "existait un doute sérieux sur la légalité" du décret adopté le 30 décembre par le gouvernement. Cette annulation a fait réagir les patrons de plusieurs enseignes dont Jean-Claude Bourrelier, le PDG du magasin Bricorama, qui a déclaré qu’il "fera tout pour que les magasins ouvrent comme d’habitude". Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a expliqué jeudi 13 février, qu’il tentera de régler le problème d’ici quelques jours. 

Le sénateur de la Corrèze et ancien ministre socialiste René Teulade est mort jeudi 13 février à la suite d’un accident cardio-vasculaire survenu la veille. Le président de la République, François Hollande, a salué sa mémoire jeudi et exprimé sa plus grande tristesse.  Réné Teulade avait occupé les fonctions de ministre des Affaires sociales et de l’Immigration de 1992 à 1993 dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy. Maire d’Argentat (Corrèze) depuis 1989, il avait refusé de se représenter en mars.

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Le train des Pignes, une ligne touristique qui relie Nice à Digne, a déraillé samedi 8 février à Saint-Benoît (Alpes-de-Haute-Provence). Un éboulement de plusieurs tonnes serait à l’origine de l’accident : le train aurait heurté un rocher tombé sur la voie. Le bilan fait état d’au moins deux morts et neuf blessés.

SPORTS

Quatre ans après avoir remporté la médaille d'or aux Jeux de Vancouver, le Français Jason Lamy-Chappuis n'a pas conservé son titre olympique en combiné nordique, ce mercredi 12 février. Parti en 8e position après le saut à skis, le Français, pourtant annoncé favori, a terminé 35e à plus de 2'30 du vainqueur, l'Allemand Eric Frenzel. Mais les JO ne sont pas fini pour le porte-drapeau de la délégation française qui sera au départ de l'épreuve "grand tremplin", le 18 février. 

La commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) a rendu son verdict mercredi 12 février. Bernard Laporte, ex-sélectionneur du XV de France et actuel manager du RC Toulon a été suspendu jusqu'au 13 mai à cause d’insultes verbales à l’encontre de l’arbitre Laurent Cardona, durant le match de Top 14 qui opposé le RCT face à Grenoble (22-21), le 4 janvier. Il avait notamment qualifié l’arbitre le mercredi 5 février, d’"incompétent" et de "pipe" qui "vole à chaque fois" son équipe. Ce n’est pas la première fois que Bernard Laporte est sanctionné. En 2012, l’ancien secrétaire d'État aux Sports avait été suspendu pendant soixante jours à la suite de propos injurieux contre l'arbitre Romain Poite.

Le XV de France a battu l’Italie, dimanche 9 février, dans le cadre du Tournoi des six nations (30-10). Cette deuxième victoire permet aux Bleus de rejoindre l’Irlande en tête du classement. Wesley Fofana, le trois-quarts centre de la France, a été l'un des principaux artisans de la victoire.